1) Avec des soignants hospitaliers :
infirmier(ère)s, aide soignant(e)s, manipulateurs radios, sage femmes…
la première chose:changer la communication !la deuxième : rendre les soins confortables grâce à des accompagnements hypnotiques et l’hypnose conversationnelle
La communication :
Le patient à l’hôpital (c’est aussi vrai au cabinet d’un médecin en ville) n’entend pas la négation :
« ce n’est pas grave » est entendu « grave »
« je vais vous piquer, cela ne fera pas mal ça ne va pas durer longtemps » est entendu : « piquer , mal, longtemps »
De même, voici un exemple où l’emploi de certains mots est nocif :
le matin, entrant dans la chambre de mr Dupont, l’infirmière, qui doit appliquer les recommandations de l’agence d’accréditation quant à la « traçabilité » de la douleur, demande au patient « aujourd’hui, Monsieur Dupont, votre douleur est à combien entre 0 et10 ?
Elle réveille la douleur de Mr Dupont , qui l’avait oubliée , et qui la retrouve ainsi dès son réveil…
En hypnose, on préfère évoquer l’inconfort, pour suggérer que l’on va travailler au confort du patient.
Les accompagnements hypnotiques :
Et les soins , pansements , toilette, prise de sang, deviennent confortables, quand l’infirmière , ou l’aide soignante, emmène le patient dans son activité favorite, où toute son attention est focalisée sur les sensations de son corps , quand il joue au tennis, quand il rôle à vélo, quand il taille ses rosiers…
En service d’imagerie médicale, passer une IRM est désormais possible même si vous avez peur d’être enfermé, si les manipulateurs radio ou les radiologues ont été initiés à l’hypnose.
Les crises d’angoisse, l’anxiété latente, peuvent être apaisées grâce unne présence bienveillante, des mots bien choisis : une « hypnose conversationnelle »
2) Avec des médecins , des infirmières , sage femme , exerçant en cabinet de ville :
J’ai formé deux groupes de médecins de différentes spécialités , à Dijon, en deux années (quatre séminaires de deux jours par an ).
La semaine qui suivit le premier séminaire de deux jours, l’un d’eux fut appelé au chevet d’un prisonnier dont le pansement d’une plaie de l’oeil était si douloureux que l’infirmière ne pouvait rien faire !
Poussé par la nécessité, il fit alors un remarquable accompagnement hypnotique , qui permit à l’infirmière de changer le pansement, car le prisonnier était détendu et dans un état confortable .
Bien sûr il fallut ensuite les autre séminaires pour que ce médecin introduise vraiment l’hypnose dans sa pratique… L’hypnose que j’enseigne vient enrichir une compétence de professionnels du soin:médecins, infirmières sage femmes , ont déjà une riche compétence , expérience , une éthique professionnelle, une relation thérapeutique avec leurs patients, et l’hypnose vient magnifier cette compétence. Je suis les recommandations de la Confédération francophone d’hypnose et thérapies brèves, (CFHTB) et de l’AFHYP (Association française d’hypnose) : nous ne formons que des professionnels de santé .